La première étape de l’installation de Sharetribe nous a permis de préparer l’ensemble des éléments pour accueillir Sharetribe chez Amazon Web Services (AWS), soit le serveur (EC2), la base de données MySQL (RDS) et le système de stockage des données (S3). Il convient maintenant de lancer à proprement parler l’installation de Sharetribe sur le serveur.

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Amazon Web Services (AWS pour les intimes) est l’offre d’hébergement dans le Cloud probablement la plus utilisée et la moins onéreuse au monde. Les plus grands acteurs du monde comme AirBnB ou Netflix l’utilisent. Si OVH propose une offre alternative appelée RunAbove et hébergée en France, AWS marque encore un point en proposant une offre initiale 100% gratuite pendant un an, de quoi attirer startups et projets à faibles investissements. L’offre OVH peut néanmoins être intéressante dans le cas de projets internet sensibles. En effet, n’oublions pas que le Patriot Act permet au gouvernement américain de saisir l’ensemble des données hébergées par une entreprise américaine, y compris Google.

Dans mon cas, et pour l’installation de Sharetribe en mode test, j’ai évidemment couru vers AWS et son offre gratuite. Le tuto sera donc basé sur cet hébergement, mais duplicable sur tout serveur Unix (j’avais fait un premier test sur Mac OS qui a été très concluant). [Note : si une personne d’OVH lit ce blog, n’hésitez pas à me faire une offre de test de RunAbove, je serai ravi de faire un tuto :-)].

Dans cette première étape, nous allons nous intéresser uniquement à l’offre d’AWS et à son paramétrage. Un petit tour rapide sur la page GitHub de Sharetribe nous apprend que nous aurons besoin de Ruby, RubyGems, Bundler, Git, MySQL, Sphinx et ImageMagick pour démarrer l’installation de Sharetribe. Nous installerons donc également ces outils sur notre serveur d’AWS. [Note : Ruby n’étant plus disponible sur l’offre mutualisée d’OVH, c’est ce qui m’a amené à me tourner vers AWS. Il se peut que l’installation de Sharetribe fonctionne sur un serveur mutualisé 1&1 qui supporte Ruby, mais je n’étais pas sûr de la possibilité d’installer Sphinx ou ImageMagick sur un mutualisé 1&1. Si vous avez des retours sur ce point, je reste intéressé].

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J’ai jusqu’à présent beaucoup parlé de marketplaces et de technologies marketplaces. Je fais aujourd’hui une petite digression pour introduire une catégorie Geek et parler de technologies en tout genre, en fonction de mes découvertes. Cette idée est venue d’une expérience récente pour l’achat d’une clé USB.

Comme je suis fan de marketplaces, forcément, j’ai commencé par chercher une clé sur des sites de ventes entre particuliers. Un petit tour sur PriceMinister, leboncoin.fr et eBay, et hop, en quelques clics, je trouve pour 30€ une clé Kingston de 128Go et une autre HP de 256Go. Quand on sait que le prix neuf est de minium 60€ pour une clé de 128Go, on n’hésite pas. Je prends donc rendez-vous avec le vendeur de la clé de 256Go pour une remise en mains propres. Par précaution, j’emporte avec moi mon ordinateur pour tester la clé. Quelle bonne idée ! La clé ne rentre même pas dans le port USB de mon ordinateur.

Je me rabats donc rapidement sur la 2ème clé (la Kingston) et prends rendez-vous avec le vendeur. La clé semble fonctionner. Je la mets sur mon PC et elle m’affiche une capacité de 136Go. Je suis un peu surpris par ce chiffre, en général, la capacité réelle est inférieure à la capacité annoncée par le constructeur et non l’inverse. Néanmoins, tout semble fonctionner. Je l’achète.

Arrivé chez moi, je lance un formatage de précaution avec une passe de remise à zéro de tous les bits. 24 minutes annoncées pour le formatage, tout semble aller pour le mieux. Quelques minutes plus tard, le temps de formatage passe à 2 heures puis 6 heures. Étrange.

Une petite recherche sur internet et je tombe sur des articles parlant de fausses clés USB. En réalité ce sont de vraies clés USB mais dont la capacité réelle est bien inférieure à la capacité annoncée par le constructeur. Elles sont trafiquées pour faire croire au PC qu’elles font par exemple 128Go alors que dans la réalité elles ne font que 8Go. Un business très lucratif j’imagine, quand on sait qu’une clé de 8Go coûte moins de 10€ et peut être vendue pour une capacité de 128Go au prix de 30€ !

Néanmoins, outre le fait de se faire arnaquer, le réel problème réside dans le risque de perte de vos données. En effet, pour faire croire à votre PC que la clé fait 128Go, les nouveaux fichiers copiés sur votre clé effacent une partie des anciens fichiers. Bilan : en quelques heures, tous vos fichiers sont corrompus. Impossible de les récupérer.

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